Le compte personnel de formation : Un outil essentiel pour le développement professionnel
Le compte personnel de formation (CPF) joue un rôle crucial dans l’expérience professionnelle en offrant plus de transparence et la possibilité de vérifier ses heures de formation en ligne. Il vise à permettre le perfectionnement des salariés et des professionnels en France. Mais à qui s’adresse-t-il et quelles formations sont éligibles ?
Le compte professionnel de formation : Pour qui ?
Toute personne engagée dans la vie active, âgée d’au moins 16 ans, peut normalement acquérir une aptitude professionnelle, une licence professionnelle ou une certification :
- Les salariés du secteur privé ;
- Les personnes sans emploi, mais inscrites à Pôle Emploi ;
- Les jeunes sortis du système scolaire.
Le CPF est lié à la personne, ce qui signifie que tout changement de statut ou d’emploi n’affecte pas les droits acquis.
Les formations éligibles au CPF
Les formations éligibles au CPF sont celles qui permettent d’acquérir des connaissances solides ou des compétences dans un secteur spécifique, ainsi que les formations diplômantes d’accompagnement à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).
Ces formations professionnelles sont déterminées par les conseils régionaux, les partenaires sociaux ou les branches professionnelles. Vous pouvez trouver plus d’informations sur les formations disponibles sur entrepriseevaluation.com.
Ces formations doivent normalement aboutir à :
- Une certification reconnue au Répertoire National de la Certification Professionnelle (RNCP) ;
- Un certificat de qualification professionnelle de branche ou interbranche ;
- Une certification dans le cadre de l’acquisition de compétences transversales.
Le financement de la formation
Le coût de la formation dans l’organisme de formation ainsi que les frais annexes tels que les repas, le transport et l’hébergement sont financés par l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA), l’entreprise ou encore le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP), si le salarié utilise son CPF dans le cadre d’une mobilisation de son Compte Individuel de Formation (CIF).
Le salaire du salarié est pris en compte par l’employeur en fonction des heures de formation dispensées par les formateurs, tandis que l’OPCA se charge de payer les heures de travail des employés, mais dans la limite de 50%.
Les titulaires d’un CPF voient leur compte crédité de 24 heures chaque année.
Les avantages du compte personnel de formation professionnelle
Le CPF offre une offre de formation pour les demandeurs d’emploi, les salariés et les personnes en reconversion professionnelle. Il remplace le droit individuel à la formation professionnelle et met l’accent sur l’évolution professionnelle et la formation continue des employés. Il permet d’accumuler jusqu’à 150 heures de formation dans un centre de formation sur une période de 7 ans.
Ouvert à tous
Le premier avantage du CPF est qu’il permet à un large public de se former, que ce soit dans le cadre d’une formation initiale ou en alternance. Que vous soyez demandeur d’emploi, jeune diplômé ou que vous souhaitiez vous reconvertir ou valider vos acquis, le compte personnel de formation est avantageux.
Des droits rattachés au salarié
Le CPF permet de rattacher directement les droits à l’employé et non plus au contrat. Ainsi, le compte de ce salarié le suivra tout au long de son projet professionnel, d’une entreprise à une autre, sans perdre les heures accumulées.
Une indépendance personnelle
Le fait de suivre un parcours de formation professionnelle pour acquérir de nouvelles compétences favorise l’indépendance du salarié, car il peut mobiliser son capital d’heures de formation et concrétiser son projet de qualification professionnelle. Le salarié n’a plus besoin de négocier avec l’entreprise pour se former, à condition que sa reconversion ou sa reprise d’études ne perturbe pas ses heures de travail.
Prise en charge de toute spécialisation
Le CPF prend également en compte le fait de suivre des formations qui ne sont pas spécifiques aux demandes des entreprises, mais qui sont utiles pour l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi ou pour la VAE d’un salarié, telles que les langues étrangères, la bureautique ou les connaissances de base.